Tu croises mon regard et détourne le tien
Une rencontre par hasard et toi qui te retiens
Tu restes à l’écart et j’aimerai créer du lien
Tu me rejette sans savoir ce que tu rate, c’est crétin
Ce s’ra pas facile, j’pourrais pas verbaliser
Mais dans mes pupilles tu verras l’intensité
J’te présenterais ma famille ils pourront t’expliquer
Combien il est futile ce mot : handicapée
Je parais minuscule dans mon trône à roulettes
Soit pas ridicule, ma vie elle est quand même chouette
Même si parfois je hurle au fond de ma prisonette
Ce petit corps qui m’accule qui n’en fait qu’à sa tête
Y a mes bras qui saccadent implorant mes demandes
Et ma bouche qui lâche de la bave à en revendre
Mes jambes qui refusent de porter toutes mes envies
Et mes pleurs qui fusent ! J’ai la rage de la vie !
Mais si tu t’arrête là, tu louperas l’essentiel
Mon fameux sourire qui fait pâlir le soleil
Mes yeux rieurs quand mon cœur s’émerveille
Une joie palpable qui à jamais vous ensorcelle
A 15 ans dans la vie rien n’est vraiment facile
Encore moins avec une maladie orpheline
Et j’aimerai te dire : bonjour, je m’appelle Adeline
Prends ma main suis moi et franchis la ligne
Je t’apprendrais le courage de tout combat
Je te montrerai la beauté de mon monde à moi
Publié le 17/08/2010 à 18:54 par liloudesbois
C’est quoi ce truc tordu dont tu parles déjà ?
Cette vieille légende trop usée, cette fausse croyance
Eliminée de mon cerveau un jour d’errance
Ca m’dis quelque chose mais j’ai oublié tu vois
C’est quoi ce truc qui titille, qui chatouille même ???
C'est-à-dire que je crois que…
C’est quoi ce truc bizarre auquel tout le monde tient ?
Ce fameux bonheur qui rend les gens malheureux
Brisant les rêves, les âmes et les cœurs, deux par deux
Ce délire qui est clairement le votre mais pas le mien
C’est quoi ce truc qui chahute, me pousse et me ramène ???
C’est que je crois que….
C’est quoi ce truc chelou mi-aveu mi-promesse ?
Cet enchainement par amour, cette addiction
Au bouquet final, déchainement d’émotions
Toi qui cherchais un sens à ta vie cette traitresse.
Mais c’est quoi ce truc qui m’obsède, qui me chagrine ?
Qui croit prendre le pouvoir et qui déjà s’obstine !
Qui fait sa vie en plein milieu de la mienne !
Qui veut tout régenter, hé ben qu’il s’abstienne !
Enfin je crois…, je sais pas…, je crois pas…, … t’y crois ?
Après tout, c’est pas un choix… tout juste un dilemme
C’est juste que je crois que…
Publié le 10/05/2010 à 20:39 par liloudesbois
Je parcours les pages, du joli catalogue
Consulte les images et je m’interroge
Un gentil et un sage ? Un fan de kylie minogue ?
Ou un pur sauvage un qui fume et qui s’drogue !
J’évalue les bestiaux dans cette foire à la bête
Des jolis des pas beaux, des qui cachent leur tête
Des qui tiennent le barreau, pendant qu’ils s’entêtent
Des qui vous donnent chaud, les hormones à la fête
Je clique et je passe, celui-ci me fait peur
Celui là est pas classe, lui doit être éboueur
Y en a un qui m’agace, sous ses airs prometteurs
Encore un de ces fugaces, qui disparaissent dans l’heure
J’me dis faut que je m’organise, que j’choisisse des critères
Et là c’est la crise, c’est une vraie galère
Chercher la terre promise, trouver de la poussière
Opter pour des tempes grises ou pour un jeune pervers
Qu’est ce que j’en sais moi si j’en veux un barbu ?
Un grand ou un tout p’tit ? Soumis ou bien têtu ?
Un qui reste toute la nuit, sans dormir bien entendu
Un qui reste pour la vie qui en est convaincu
Et j’essaye de percer, un regard une intention
De ces acteurs ratés mais plein de motivations
Avec leurs plus beaux clichés, chevelures tout’saisons
Sur leurs fiches d’identité, leurs rêves leurs passions
Je me dis j’ai le choix faisant mon marché
J’vais prendre celui la, oui a emporter !
Il me décevra pas, cette fois c’est décidé
Je ne m’engagerais pas, y aura rien à regretter
Quand je le rencontre, il porte cet air niais
Chui pas forcement contre, mais c’était pas sur le CV
Je regarde ma montre, est ce que je dois me sauver ?
Je décide de me coller contre son épaule développée
Je respire et j’oublie, que je le connais pas
C’est un petit pari, me lover dans ses bras
Accepter pour une nuit, un homme chez moi
Et au sortir du lit le regarder de haut en bas
Est-ce que ca vaut la peine tout notre cinéma
Je les ai pas dans les veines les hommes comme toi
Chui pas ta sirène, t’es mon boulet a moi
Va t’en courir la plaine, ta **** sous le bras
Publié le 09/05/2010 à 23:19 par liloudesbois
Le cœur vide la tête pleine, le mental a genoux
Mais ou est donc la peine, qui me tenait debout
Cette joie puis cette haine, d’être là parmi vous
Cette force qui me traine, vers je ne sais plus ou
Piégée par ce monde, pieds et poings liés
A chaque seconde, refuser d’abdiquer
Sortir de la ronde, se laisser entrainer
Pour que la glace fonde, pour revoir l’été
Et hurler aux badauds, que la vie c’est pas ca,
Que vivre c’est beau, c’est se tendre les bras,
Un sourire qui tient chaud, qui ne s’effacera pas,
Et porter sur son dos, le poids de ce combat
Au milieu de la foule, les mains pleines d’entrain,
Je me perds ca me saoule, je crois que je vais pas bien,
Ca me fout les nerfs en boule de penser à demain
Revenir dans la houle du monde qui va bon train
Pile ou face c’est facile, faut choisir ton destin
Une p’tite vie tranquille, un boulot un bon chien
Dans la masse chui agile mais j’me fonds pas très bien
Et a minuit pile, c’est le même lendemain
Face, y a pas d’impasse, le monde est ton chemin
J’galère j’me dépasse et je m’élance au loin
Loin de ce qui agace, je rencontre mon prochain
Et un peu de temps passe a la croisée des destins
Cesse donc de rêver, bordel réveille toi
Tu te fais aspirer le cul par ces gens la
Et la tête dans les blés, tu rêves tu ne vois pas
Que c’est écartelé que ton cœur succombera
Pile ou face je sais plus, est ce que je le savais ?
Entre les deux je me suis perdue, je sais plus où aller
Ma flamme si ténue ne fait que vaciller
Mais putain chui têtue, je veux pas m’arrêter
Je marche vers les nuages ou peut être vers un trou
Je suis pas si sage, et l’âge, ne fait pas tout
Et des naufrages il en arrive beaucoup
Qui sait si la rage m’épargnera ses mots doux
Publié le 23/03/2010 à 18:49 par liloudesbois
Y a un rayon de soleil
Sur ma peau et je me souviens
Que rien n'est jamais pareil
Lorsque le beau temps revient
C'est quand l hiver capitule
Que toute magie renait
On détient tous la formule
Pour se laisser réchauffer
La morte saison amène
Son froid sur nos tristes vies
Elle semble geler nos peines
Nous enferme dans l'oubli
Cette année elle est venue
Sans même s'être annoncée
Au mois de juin qui l'eut cru
Qu'elle allait tout éclipser
Elle m'a offert un orage
Dont la force a tout détruit
Une tempête sans visage
Un ouragan sans merci
Ne restait que la blancheur
Du vide qu'il avait laissé
Ne masquant plus ma pudeur
Sur laquelle les larmes coulaient
Mais je ne regrettais pas
Cet été ensoleillé
La douleur ne sied pas la
Où l'évidence la poserait
Une infinie tromperie
M'avoir laisser trop rêver
A cette vie qu'on a construit
Avec du papier mâché
Un nouvel accouchement
Et voila que je renais
9 mois c'est décidément
Bien plus long qu'il ne fallait
L'hiver a l'avantage
D'enfin tout aseptiser
Avant d'écarter les nuages
Pour voir les fleurs repousser
Publié le 15/03/2010 à 15:15 par liloudesbois
Une femme forte une femme fière
Et ta douleur qui se terre
Encore et toujours debout
Malgré les doutes et les coups
Je t'admire de ton courage
A traverser les orages
3 larmes qui perlent doucement
Le visage toujours décent
Il y a des tempêtes connues
Disputes et amours perdus
Il y a des peines gérables
Des sentiments avouables
Tu respires et maitrises
Sans gènes tu passes les crises
Parfois une faiblesse parait
Si personne ne peut la regarder
Il y a des tornades sans nom
Des précipices sans fond
Des pièges venus de nulle part
Lorsque le destin s'égare
Mais il te faut rester digne
Ne pas montrer que tu t'indigne
De cette perte si brutale
De ton cœur qui s'emballe
Et je te vois perdre pied
Devant toute la cruauté
De cette vie qui te malmène
J’ai peur de ne pas voir ta haine
Alors vas y, Hurle
Sans travailler la formule
Balance ton cœur dans la rue
Et montre-toi à nue
Crie cette sale colère
Aux oreilles de la terre entière
Pleure donc cette injustice
Ces larmes retenues qui te salissent
Vomi ce qui te ronge
Arrête de jouer l éponge
Laisse toi aller juste pour voir
Plus qu’un droit c'est un devoir
Oubli ces cachets
Sensés t aider à te contrôler
Vas y, on est la, lâche tout
On va t aider à rester debout
Publié le 15/03/2010 à 15:12 par liloudesbois
Plus le paysage defile moins je roule vite
Plus les km s'egrennent, moins je sais quoi dire
Ta maison se rapproche, je pense a la fuite
Je me gare, jette un coup d'oeil au miroir, soupir
Le coeur entre deux eaux je voudrais controler
Les battements qui résonnent comme gronde l'orage
Je respire, les yeux clos, tout semble si compliqué
Dans cette relation qui est tout sauf sage
Je cherche les mots qui definiront tout ca
J'ouvre la porte pour m'extraire de ma bulle
je me ressaisi, tout est simple, je fais un pas
puis deux puis trois, c'est vers toi que je deambule
La porte s'ouvre, je croise ton regard et je fonds
j'ai bien les mots mais ma bouche ne sait les former
j'ai presque le coeur gros de poser des jalons
sur cette histoire que je veux vivre et pas penser
Plus la soiree avance moins j'ai envie de les dire
Plus mes pensees m'echappent, moins je les retiens
ces mots qui vont definitivement nous definir
comme une passade, une aventure sans lien
Je lutte pour contenir le flot de questions
qui s'agitent et debattent dans ma petite tete
je contiens les elans de mon coeur ce p'tit con
qui s'acharne et plus encore que l'autre, s'entete
C'est l'eternel combat entre peur et envie
Entre tete et coeur qui jamais ne cooperent
entre bien et mal, la limite qu'on defini
entre raison et entendement, la frontiere
Que je pietinne allegrement dans cette danse
dont j'apprecie chaque pas sans voir le suivant
je me gave de cette melodie qui créé la transe
dans laquelle je m'exprime enfin allegrement
Plus je suis dans tes bras moins je peux les quitter
Plus je regarde dans tes yeux moins j'entends
mon cerveau qui me hurle 'ne te laisse pas aller'
son discours en deviendrait presque lassant
Et puis je dois te quitter, etre raisonnable
M'en retourner a ma bulle motorisée
l'esprit lourd, le coeur leger, le regard palpable
Aucun mot n'est sorti j'ai meme pas de regret
Je respire, les yeux grand ouverts et sur ma peau
le soleil paresse a coté de ton odeur
que le vent essaye de m'arracher, ce salop
veux me forcer a sortir de ma douce torpeur
Je tente de faire durer encore un peu l'instant
peine perdue, il s'enfuit, et m'echappe deja
je le vois s'eloigner inexorablement
mon coeur capitule, mon cerveau gagne le combat
Publié le 15/03/2010 à 13:01 par liloudesbois
Fermer les yeux, ne plus penser
Baisser les armes et les paupières
Oublier, ne plus résister
Accepter de se laisser faire
Fermer les yeux pour mieux voir
Ta beauté qui soudain m'éclaire
Cette douce torpeur et l'espoir
Des liens qui soudain se resserrent
Fermer les yeux pour mieux gouter
À ces instants si subtils
À ta peau a tes lèvres sucrées
Ne pas voir le temps qui défile
Fermer les yeux pour mieux entendre
Le bruit de nos cœurs en transe
Nos sourires qui cherchent à fendre
Nos visages où la joie danse
Fermer les yeux pour mieux sentir
Ton parfum qui m'enivre déjà
Qui fait naitre envie et désir
M’en imprégner a chaque fois
Fermer les yeux pour mieux toucher
Cet instant et puis le suivant
Frôler ton âme puis m'envoler
Et agripper le firmament
Fermer les yeux puis les ouvrir
Et te regarder à mes cotés
Ca fait du bien ca va s’en dire
Que je compte bien en profiter
Publié le 11/03/2010 à 15:23 par liloudesbois
Sur mon corps cette odeur que je déteste tant
Dans mon âme cette cicatrice indélébile
Dans mes mains cette lame qui t'attend patiemment
Sur mon visage ce masque de haine futile
Cette odeur, acre et rance de cigare et de vin
Précédant toujours ton arrivée chancelante
S’est tatouée dans mes pores et c'est en vain
Que je frotte et parfume mon corps qui me hante
Ma peau en est elle aussi imbibée que toi ?
Ou est ce mon cerveau qui ne peut l'oublier?
Cette fragrance qui fait disparaitre toute joie
Qui me retourne l'estomac jusqu'à en gerber
Cette cicatrice, bien plus discrète que celles du corps
Que celles qui s'effacent à force de patience
Mais qui reste si douloureuse aujourd’hui encore
Synonyme de souvenir et de souffrance
Elle que je ne vois pas mais qui me tortue
Chaque jour pour m'empêcher d oublier cette nuit
Comme un nœud dans mon mouchoir maintenant impur
Cette balafre de mon âme à mon cœur détruit
Cette lame que je voudrais ranger mais que je ne peux pas
Car mes mains blanches ne peuvent pas se décrisper
Car mes yeux ne peuvent qu'observer ton cinéma
Quand tu fanfaronne sous les regards émerveillés
Cher tonton je t'ai a l'œil et je surveille
Le moindre de tes gestes et le moindre faux pas
Avec un calme et une volonté sans pareille
Et je suis prête à agir lorsqu'il le faudra
Cette haine blottie au fond des traits tirés
De mon visage qui reflète ton horreur
N’a qu'une envie c'est de s'exprimer, d'hurler
Que le croque mitaine est bien la... c'est un des leurs
Quand tu cries à qui veut l'entendre comme tu les aime
Ces garnements innocents sautant sur tes genoux
chez moi ca ne fait que réveiller cette haine
Qui va bientôt sortir et te sauter au cou
Car je ne laisserais aucun autre enfant subir
Tout ce que, depuis bien trop longtemps, je tais
Cet abominable et terrible souvenir
Que dans ma tombe et dans la tienne j'emporterai
Publié le 08/03/2010 à 14:53 par liloudesbois
Y a une sonnerie qui retentit
Et tout mon être qui frémit
J’ai la bouche sèche comme un désert
Et mes doigts crispés se resserrent
À cette heure si indécente
C’est surement maman qui tente
D’avoir un peu de nouvelles
Comme chaque jour depuis les hirondelles
Le bruit, comme un cri, se prolonge
Dans ma nuit sans rêves ni songes
Et mon cœur se déchire encore
C’est qu’il n'est pas tout à fait mort
Je regarde par la fenêtre
La nuit qui s'abat sur les hêtres
Le jour diminue c'est l'automne
Il n'y a que moi que ca étonne
L’agression sonore se poursuit
Je voudrais décrocher mais si...
Je dois me faire violence
Redonner à tout ca un sens
Je décroche et ma voix s'éteint
Mais maman me connait si bien
J’écoute ses mots doux et tendres
Qui sont si bons à entendre
Ma propre voix n'est qu'errance
Je raccroche et écoute le silence
C’est peut être lui le pire
Alors mon cri le déchire
C’est déjà loin et c'est hier
Un an et demi de galère
vibrant au son du téléphone
Craignant le pire quand il sonne
Hier matin je t'embrassais
Saluant ton départ et
Regardant les hirondelles
La vie était drôlement belle
2h plus tard, casserole en main
Je m'affaire au repas, soudain
Cette sonnerie se met à rugir
Je décroche et perd mon sourire
Mes jambes se dérobent sous moi
Je m'écroule de tout mon poids
Et je me surprends à penser
A ton poisson pané ... cramé
Puis je réalise dans un cri
Pendant que l'homme me décrit
Cet accident trop banal
Qui m'a pris mon petit vandale
Et dire que ce matin déjà
Tu parlais des congés chez papa
Et dire que ce matin encore
Je pouvais te serrer mon trésor